Publié dans Société

Epreuves d’EPS du BEPC - Deux centres pour plus de 8 000 candidats de l’Avaradrano

Publié le lundi, 09 mai 2022

« Le terrain du Père Pedro ne pourrait pas accueillir les épreuves d’éducation physique et sportive (EPS) à l’examen du BEPC de cette année, avec les 2 mois de travaux engagés. Pourtant, cet examen officiel doit être valorisé et ne peut se faire sur n’importe quel terrain "hors normes". Raison pour laquelle nous avons dû choisir le terrain d’Isahafa Avaradrano à la place de celui du Père Pedro pour cette session ». Aina Nambinintsoa Ratsimandresy, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo Avaradrano le précise, suite aux plaintes de certains parents des candidats quant à la distance à parcourir pour rejoindre l’un des centres d’EPS du BEPC.

« Nous avons visité plusieurs terrains mais seul celui d’Isahafa a répondu aux critères imposés, dont l’existence d’une piste et d’un sautoir pour le saut en longueur. Nous avons également soulevé ce problème de distance durant l’assemblée générale des professeurs d’EPS, mais en vain. Par contre, la mobilisation des bus à desservir jusqu’à quelques mètres du terrain d’Isahafa fait partie des mesures prises avec le maire de la Commune d’Anosy Avaratra », avance le chef CISCO. Cette circonscription enregistre 8.396 candidats aux épreuves d’EPS du BEPC, répartis dans le terrain d’Isahafa et d’Ankadinandriana. Le premier centre accueillera les candidats d’Andraisoro, Ambohimanambola, Ambohimalaza, Talatavolonondry, Sabotsy-Namehana, Anjeva, Ankadikely et Vilihazo. Les candidats d’Ankadinandriana et de Masindray passeront leurs épreuves physiques au terrain d’Ankadinandriana.

Aucune somme exigée

« On nous force à payer 1.000 ariary par candidat pour prendre en charge le rafraîchissement des interrogateurs à l’EPS du BEPC dépêchés dans le lycée d’Ambohitrimanjaka », se plaint un parent d’élève. Questionné à ce sujet, le chef CISCO d’Ambohidratrimo en la personne de Patrick Andrianiaina Rakotondrabe apporte des précisions. « La CISCO n’a pas imposé le paiement d’une quelconque somme aux parents ni aux candidats. D’ailleurs, les interrogateurs que sont les professeurs d’EPS reçoivent une vacation pour leur mobilisation à cette épreuve », souligne notre source. La CISCO fera une descente sur place pour vérifier ce qui se passe et prendre des mesures y afférentes, selon les informations recueillies. « En cas de paiement d’une quelconque somme, tous les chefs d’établissements en sont informés. Les chefs de centre élaborent un plan d’action pour les dépenses. Il s’agit d’une décision prise par consensus », selon la note sortie pour l’organisation de l’examen. Notons qu’aucun droit n’est payé pour le BEPC.

La CISCO d’Ambohidratrimo note une hausse du nombre de candidats inscrits aux épreuves d’EPS du BEPC, passant de 8.227 en 2021 à 8.511 cette année. Ces candidats sont répartis dans 4 centres d’examen, à savoir Ambohitrimanjaka, Talatamaty, Mahitsy et Ambohidratrimo. Cette répartition tient compte de la proximité et des lycées d’option des candidats. Les épreuves, composées uniquement de sports individuels, se déroulent depuis le 3 mai dernier et pendant 2 semaines.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

 

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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